Fonctionnalités

lundi 28 juin 2010

Fiche action "le Jardin Solidaire"

FICHE ACTION « JARDIN SOLIDAIRE »



« Introduction
Le quartier du Luth de Gennevilliers est riche de ses habitants jeunes et moins jeunes, de ses initiatives associatives, du métissage qu’offre la présence de ses différentes cultures représentées. Cependant le luth subit tout comme beaucoup d’autres quartiers dits »populaires » les conséquences d’une précarité de plus en plus importante où chacun tente de s’en sortir comme il le peut.


« Constat
Les habitants du quartier du Luth ainsi que les acteurs sociaux, culturels, d’insertion et éducatifs vivent et travaillent sur le même territoire et pourtant se côtoient peu, partagent peu. Chacun œuvre du mieux qu’il peut dans le domaine qui lui est imparti, constatant pour la plupart qu’il est difficile de créer du lien et de l’enthousiasme durables pour que des personnes continuent par la suite de mener de façon autonome les actions nécessaires à une amélioration de la vie du quartier.
Il apparaît après nos rencontres sur le terrain et les diverses recherches documentaires, un sentiment partagé par notre groupe de projet, qui serait celui de cloisonnement, de l’isolement. Il semble qu’il y ait très peu de communication entre les générations par exemple, les habitants en règle générale, mais aussi et surtout entre les multiples actions (culturelles, sociales, d’insertion, éducatives...) mises en oeuvre sur/et pour ce territoire.
L’épuisement vécu et une certaine désillusion ont pu nous être confiés ou ressentis par nous, mais tout ceci est d’autant plus fort qu’ils s’associent de manière prégnante à un véritable sentiment de solitude.

« Nom de l’action : « le Jardin Solidaire »

« Déroulement de l’action

Concept général :

Créer un jardin solidaire afin d’offrir un espace de vie, de partages, de productions, d’échanges, de rencontres au sein même du quartier du luth.
(La culture agricole fait partie intégrante de l’histoire de Gennevilliers et une demande croissante existe pour la création de nouveaux jardins familiaux, il faut compter environ 5 ans pour se voir attribuer une parcelle)*.

Obtenir un espace vert à cultiver (cf. utiliser les réaménagements des espaces verts actuels au sein du Luth), qui sera divisé en plusieurs parcelles, chacune d’elles sera confiée aux acteurs incontournables du quartier, avec le souci d’une représentativité qui soit la plus large possible.

Etapes de la concrétisation de l’action :
- sensibilisation et rencontre avec les habitants, les associations souhaitant se joindre à l’action
- visites et rencontres participatives aux jardins familiaux aux abords du quartier du Luth qui permettent la transmission des savoirs entre les jardiniers expérimentés et les jardiniers novices
- création d’un comité de pilotage composé des coordinateurs désignés pour chacune des parcelles confiées
- établissement d’une charte du Jardin Solidaire, les valeurs défendues du projet et la définition d’une organisation collective (répartition des rôles, système d’organisation, instance de réflexion, de régulation et d’évaluation) et la nécessité pour chaque participant d’une adhésion morale évitant ainsi toute dérive.
- Chaque groupe est responsable de sa parcelle mais participe plus largement à l’organisation et la production de l’ensemble du jardin

Actions menées sur l’année :
- ateliers de jardinage, partage des savoirs, partage des idées, choix des produits cultivés ouverts à tout public
- ateliers pour les enfants, jardin pédagogique
- ateliers de sensibilisation à l’environnement au travers des pratiques de culture de la terre, ouverts à tout public
- organisation de repas conviviaux et solidaires au moment des différentes récoltes qui jalonneront l’année : Concours de recettes avec le fruit ou le légume de saison proposé
- organisation d’un « marché Solidaire », échange de services contre des produits récoltés, distribution de la production aux personnes les plus démunies

Actions « événementielles » :
- Créer une « Fête du jardin » au moment de la brocante du quartier avec une visite commentée des jardins, un repas de quartier convivial et partagé, un lieu de trocs culinaires, un concours de recette…et autres idées basées sur l’échange et la découverte
- Expositions, installations artistiques dans le jardin (par exemple : la poésie envahit notre potager !!)
- Utilisation des matières premières végétales dans la préparation du Carnaval

« Public Visé

Tous les habitants du Luth, enfants, jeunes, adultes, seniors, acteurs associatifs, acteurs institutionnels, en groupe ou seul souhaitant s’investir.

« Date de réalisation, Echéancier
Action menée sur une année, de septembre à août

Moyens
Moyens humains :
- Les porteurs du projet seront identifiés comme le « comité de Craie’Action », assurant la coordination générale du projet, le respect des valeurs incontournables, le fil rouge, la dynamique nécessaire à la réalisation mais également à sa pérennité.
- Un(e) coordinateur(trice) général(e) pour assurer la réalisation sur le terrain la phase de sensibilisation et de mise en place du jardin solidaire
Moyens matériels :
- Un espace cultivable d’environ 120 m2 dans le quartier du Luth avec accès à l’alimentation en eau et électricité
- Une cabane de rangement pour les outils, les tables, les chaises
- Des panneaux d’affichage pour la communication interne et externe

Moyens financiers :
- Location de l’espace avec alimentation en eau et électricité
- Achat du matériel commun à toutes les associations (tables, chaises…)
- Coût de la communication (affichages, flyers pour les événements à l’année et ponctuels)

« Les Partenaires
- Mairie : Le service Gestion du Patrimoine Privé Communal et la Direction de la Vie Citoyenne
- Associations du quartier intéressées par le projet et actrices du projet
- Et autres à rechercher...
« Les Critères et Modalités d’évaluation

Critères Quantitatifs : Nombre de participants, d’acteurs impliqués, de projets qui se greffent ou qui découlent du projet « jardin solidaire »

Critères Qualitatifs : Niveau d’implication des participants et des acteurs, mesure de la satisfaction générale des participants et acteurs du projet (envie de renouveler le projet ?)
Evaluation récoltée par des comptes-rendus des réunions, des questionnaires réalisés auprès des participants, des acteurs et plus largement des habitants du quartier
Exemples d’Associations ciblés pour :
Antenne du Luth, Cuisines du Monde, Consomm’acteurs, AMAP, associations de locataires, régie de quartier, club des jeunes….

*Sources : article sur les jardins familiaux sur le site Internet de la ville de Gennevilliers


Valeurs du projet auxquelles l’action du projet « jardin Solidaire » se rattache

OUVERTURE

L’action du jardin solidaire favorisera la rencontre entre toutes les personnes qui composent le quartier du Luth, habitants, structures associatives et institutionnelles. Créer les conditions avec lesquelles il sera possible de prouver combien la « curiosité », « l’envie de connaître l’Autre », « d’apprendre de l’Autre » peut contribuer à un meilleur « vivre en semble ». S’ouvrir à l’autre, au différent, mobiliser toutes ces individualités qui une fois unes peuvent agir dans l’intérêt de tous et au bénéfice du plus grand nombre.

VALORISATION
Au travers de la création du jardin solidaire, il s’agit de faire émerger les spécificités, les compétences de chacun en encourageant leur expression et leur reconnaissance et valoriser ainsi tout autant, l’envie de transmettre que celle d’apprendre. Le jardin solidaire donne l’occasion à chacun, de contribuer par son investissement, à faire l’expérience de la richesse d’une aventure collective et solidaire.

Missions du projet auxquelles l’action se rattache

Promouvoir la lutte contre tout isolement ; individuel, communautaire, géographique, générationnel

Fédérer et mobiliser autour de projets

Objectifs opérationnels que vise l’action

Créer les conditions de rencontres et d’échanges

Mutualiser les compétences et garantir l’entraide

mercredi 23 juin 2010
















et maintenant?



félicitations
a quand le projet sur le blog avec toutes les parties?
c'est ce que nous envisageons pour l'action la poésie s'affiche
a +++++++

samedi 19 juin 2010

Entretien bibliothécaire du Luth

Entretien bibliothécaire du Luth

Juin 2010

Isabelle Isabeau


Grille d'entretien :

1) Présenter notre démarche

2) Données factuelles sur la bibliothèque

a. Nombres d’inscrits : adulte/enfant

b. Nombres de volumes : adultes/enfant

c. Nombres de visiteurs annuels : adultes/enfant

d. Budget annuel acquisition

e. Nombres de personnes dans l’équipe avec quel statut

3) Quels sont les caracteristiques de vos lecteurs ?

4) Quels sont les types d’animations que vous mettez en place en faveur du public assidus et pour faire venir de nouvelles personnes ?

5) Quels sont les caracteristiques de ce quartier ? et en quoi influencent-t-elles votre travail ?

6) Depuis combien de temps travaillez vous au luth ? avez-vous vu des évolutions ou des changements ?

7) Pouvez vous nous parlez de votre parcours : formation, carrière professionnelle, aspiration.

8) Y-a-t-il des points important de votre activité que nous ayons pas abordé ? si oui, lesquels

Entretien :

900 inscrits 1/3 adultes : 10500 habitants en 1998, 9000 habitants actuellement. Barre Gerrard philipe détruite qui était 20% du public. Les enfants fréquente jusqu'à la troisième et après bibliothèque principale. Une inscription unique pour les trois bibliothèque de Gennevilliers

30000 livres moitié enfants moitié adultes. Au niveau documentaire fusion des livres adultes et enfants. Beaucoup d’album pour les enfants. Bcp roman pour adulte.

Bcp de gens qui visite sans emprunter, d’où difficile de compter. Pas d’antivol. Plus de la moitié des gens ne viennent pas pour emprunter des livres. L’inscription est obligatoire pour fréquenter la bibliothèque. Mais il arrive des exceptions.

4 personnes travaille au Luth et plus de 30 dans l’ensemble des bibliothèque.

Partage les locaux avec le collège.

Une bibliothécaire ; 2 collègue assistant qualifié, et un poste d’assistant.

Projet de nouvel équipement qui devrait ouvrir en 2013. Travaux commenceront en 2011, espère être 7 personnes dans le nouvel équipement.

La bibliothèque actuelle fait 350m carré, et dans le nouveau projet elle aurait 700m carré . On aurai 40 000 volumes.

Ici pas d’accès multimédia, dans le nouvel équipement oui.

Dans bibliothèque de quartier grande polyvalence des employées, il y a des bibliothécaire adulte et enfant mais elles renseignent en fait les adultes comme les enfants

Beaucoup d’enfants primaire, une part importante de collégiens, et au niveau des adultes faible participations mais des adultes participe à des accueil collectif.

Grande mobilité, beaucoup de gens qui parle mal le français. La bibliothèque a pas des créneaux d’ouverture très large entre autre parce qu’il partage leur locaux avec le collège d’où restriction d’ouverture. Pendant les tps de fermeture travail de partenariat pour toucher d’autre personne

Partenaire : crèche, PMI, halte garderie, assistant maternelle -) travail sur la petite enfance, les 3 bibliothèques vont dans ces lieux.

Ecole maternelle, école primaire, -) accueil de classe. Le vendredi ils peuvent recevoir des groupes maternelle matin, primaire après midi.

2 projets : plan d’aide a la lecture remplacé par le prix littéraire pour enfants, sélection de livre fait par enseignants et bibliothécaire, livre présenté en classe, reçu les illustrateur, et vote enfants et vote des parents. A touché énormément de classe. 85% des parents ont voté -) content du résultat. Cette année a touché les maternelle. L’an prochain CP, CE2, CE1.

Deuxième projet : temps spécifique avec exposition et ateliers un mois cette année a touché les adolescents. Centre de loisir, et club 11/14.

Travail avec le collège, réactivité au demande des enseignants. Un écrivain au collège, sélection de 7 à 8 livres, la municipalité offre un des livres aux collégiens et a la fin de l’année il rencontre l’écrivain. Veut montrer qu’on peut prendre du plaisir a lire. Sélectionne de la littérature contemporaine. Livre facile d’autre plus difficile, pour essayé de débloquer l’accès a la lecture, effet d’entrainement, les livres de ces auteurs la sont lu par d’autre, et effet bénéfique sur l’activité scolaire.

La science se livre : initiative du conseil général, expo avec accueil de groupe, plus a la bibliothèque principale,

Les adultes : travaille avec service jeunesse avec accueil de groupe, avec l’aide pédagogique personnalisé , le club de prévention PAJ (13 à 30ans), CSF (confédération social des familles). Cette année citoyen en herbe : sur la rébellion, la révolte (zola, simone veil) pour déboucher dur l’engagement citoyen. Pour apprendre au jeune a canaliser …. Atelier débat.

Actes sud junior : ce qui ont dit non -) a toucher les jeunes

Travaille aussi avec vivre au Luth ASL.

Résidence du troisième âge, il y vont tous les deux mois présentation de livres et dépot de livres.

Promotion auprès des adultes de ce qui se passe dans les autres bibliothèque, et rencontre littéraire une fois par ans au luth

Travaille beaucoup en partenariat avec l’antenne, partenariat avec journal du luth dans son ancienne forme. Va voir comment ça va se transformer

Rencontre littéraire partenariat avec cuisine du monde, car après la rencontre avec l’écrivain on mange ensemble des mets préparé par l’association cuisine du monde

Projet de spectacle de fin d’année, projet commun tamanoir, bibliothèque, financer par l’antenne. Cette année ça n’aura pas lieu, car maintenant l’antenne propose beaucoup de sortie culturel . ca devenait difficile de trouver une bonne date. Au début remplissait la salle, et dernière année qu’une trentaine de personnes, puis réalité budgétaire.

Arrivé le 1er juin 92, maintenant inscrits les enfants des enfants. Connait tout le monde dans le quartier. N’habite pas du tout gennevillier, participe a des fetes dans le quartier, connu dans le quartier. Licence de lettre + CAFB, née en 59 travaille depuis 80. D’abord bib d’aubervillers, et après conseil générale du val de marne pour participer a la politique culturelle, a eu envie de retrouver le terrain et est arrivé au luth. A toujours voulu être bibliothécaire

Collègue depuis 6 ans, licence d’ethno et CAFB, travail depuis longtemps en bib

Les autres plus jeunes collègues. DUT metier du livre.

Politique a Gennevilliers recrutement de professionnelle, personnelle qualifié.

Faire a la fois social et culturelle, amener au livre des gens qui n’y vont pas, de faire promotion de littérature de qualité, mais de répondre aussi aux besoins sociaux et culturels, donc achat aussi répondre au demande actualité, témoignage, et en même tant équilibre . Demande de reconnaissance culturelle, mixité social, inconveniant les communauté se sente moins reconnu.

Petit fond de livre en langue étrangère, et livre en francais langue étrangère(pour apprendre le français). Forte demande d’auto formation.

Dans le nouvelle équipement on reflechit a faire la promotion de l’auto formation

Budget 20 000 euros pour les acquisition de livres.

Population en difficulté , beaucoup de structure d’aide a la réinsertion. Bibliothèque comme lieu ou on retrouve sa culture et celle des autres. Travailler sur la cultures des gens et aussi de la culture française, et autre culture. Bibliothèque comme premier lieu culturelle car gratuit, créneau plus large que les autre lieux culturelles.

Centre de ressource pour les autre organisme de formation. La culture est un outils, mais limité a cause de leur charge de travail. L’intégration social passe par la lecture. Par la lecture on prend de la distance par rapport a ses problèmes, ca permet de s’élargir, de réagir.

La restructuration a commence en 90 et en parallèle travaille sur la mémoire du quartier, bibliothèque pas parti prenante, mais était quand même au courant, l’ethnologue est venu les voir. C’est un regret que les atelier d’écriture ne se soit pas passé en partenariat avec la bibliothèque mais on ne peut pas être sur tous les fronts

Important que les gens ne s’enferme pas dans leur quartier, d’où importance des projets avec la ville entière,

Bilan de l’entretien : La bibliothécaire rencontrée travaille au Luth depuis 18 ans, elle est très enthousiaste, aime son métier et apprécie la population avec lequel elle travaille. Elle a toujours voulu être bibliothécaire (c’est pour ça qu’elle a passé le CAFB (certificat d’aptitude aux fonctions de bibliothécaire) après sa licence de lettre). Ce qui m’a agréablement supris c’est de rencontrer une professionnelle qui est encore enchanté par son métier au bout de tant d’année et qui aime le quartier. Elle nous a dit dès le début que aujourd’hui elle inscrivait les enfants des adultes qu’elle avait vu venir enfant a la bibliothèque, on sent une certaine fierté à ce long parcours. Attends aussi beaucoup de nouvel équipement pour pouvoir avoir une équipe plus importante et mettre en place de nouveaux projets, des heures d’ouverture plus large et donc toucher plus de public. Je suis sortie de cet entretien avec une autre image du Luth, celle d’un quartier ou on pouvait avoir une action sociale et culturelle de qualité, et y travailler avec un certain plaisir.

dimanche 13 juin 2010

observation brocante

C'est un dimanche, il y a du soleil et un flux de personnes à la sortie/entrée du métro.
Aux alentours de 14h3O, en direction de la brocante, nous entendons la musique avant même de l’apercevoir.
Elle se déroule sur la place du parking aérien, à côté du centre commercial et au milieu des immeubles du luth.
Une de nos premiers visons est celle « d’un espace parcours » avec des enfants en fauteuils roulants. C’est une animation de sensibilisation organisée par une association qui travaille sur le droit des personnes en situation de handicap.

Dés notre arrivée, nous relevons la présence de plusieurs personnes avec des t-shirt orange où il est écrit « organisation ». En discutant avec eux, nous apprenons qu’ils sont employés de la commune et s’occupent du déroulement de la brocante. Organisée par l’antenne du luth depuis de nombreuses années, c’est un vide grenier qui rassemble les habitants du quartier mais aussi d’autres communes.

L’Atmosphère est joyeuse. Une buvette installée sous une tente est tenue par plusieurs personnes. Des gâteaux ont été préparés par les habitants, sandwichs et boissons sont vendus à petit prix. La recette servira à financer les actions sportives de l’association.

En face de la buvette, des hommes font griller des merguez.
Sous la tente, des tables et des chaises sont posées. Nous nous asseyons pour boire un café et regarder autour de nous.
Un haut parleur diffuse de la musique et appelle à rejoindre la buvette. Une voix joviale invite à la dégustation des pâtisseries, elle annonce aussi les événements du quartier à venir comme le « couscous géant », le carnaval en juin et la fête des voisins.

La « Play List » a été composé par un animateur de la radio locale.Nous relevons que le choix musical n'est pas anodin, il nous parait représentatifs du mélange culturel du quartier. Entre le Wu-Tang Klan, Tracy Chapman, chanson française 70/80, rap, raï et musique africaine.

Une fois nos cafés terminés, nous partons chacun de notre coté pour une balade observatoire.
La place est ensoleillée, les visages sont souriants, les personnes ont l’air de se connaitre. Les stands sont tenus à plusieurs. Les gens s’arrêtent, discutent et rigolent entre eux.
Il y a beaucoup de famille, les enfants se promenent et tiennent aussi des stands. Nous remarquons que les « jeunes » se tiennent en petite bande autour de la brocante mais ne circulent pas vraiment à l’intérieur.

Echange avec une femme aux vêtements, chapeau et bijoux rose : habitante du quartier depuis 45 ans, elle participe à la brocante chaque année. Elle aime ce moment festif et précise que tout le monde l’a connait, que les personne se jettent sur elle avant même l’installation, parce qu’ils savent qu’elle a de beaux objets.
Les premiers mots échangés avec elle expriment « un ras le bol des jeunes qui trainent et font n’importe quoi » elle s’énerve contre une groupe de garçons qui tient un stand à coté du tien, dit qu’ils n’ont pas payé leur place, qu’ils ne font attention à rien et cassent tout.
Elle dit aimer son quartier mais qu’avant 1974 c’était mieux. Il y avait des champs derrière les immeubles et des potagers où ils pouvaient cultiver. Elle regrette ce temps.
Sur le chemin du retour, en direction du métro, nous passons à proximité d’un espace vert, terrain vague où une vingtaine de garçons sont réunis avec des motocross, ils font des grillades et discutent entre eux.

entretien avec Christian-David Roche du 8 juin (Monia et Aurélie)

En attendant de vous présenter un compte rendu ou montage sonore de l'entretien que nous avons eu avec cet acteur important du Luth, sur le terrain depuis plus de 30 ans,je vous invite à jeter un coup d'oeil au site de l'association: www.ahge-loi1901.com

Rendez vous avec la Vi(ll)e au pavillon de l'Arsenal

LE FABULEUX DESTIN DU NORD-EST PARISIEN
Territoire partagé par les villes d’Aubervilliers, de Paris et de Saint-Denis, avec une longue histoire commune mais singulière, le Nord-Est parisien et ses habitants nous invitent à découvrir le fabuleux destin de cette plaine en constante évolution depuis deux siècles et qui aujourd’hui, avec plus de 250 hectares en cours d’aménagement, prend rendez-vous avec la vi(ll)e du XXIe siècle.

“ ... ce quartier, je le connais, c’est mon quartier, je l’ai vu évoluer, se transformer...” , “ ... c’est un quartier où les gens se parlent... ”, “... toutes les communautés se rencontrent sur les marchés, ça ce sont les endroits publics... ”

Pendant dix mois le Pavillon de l’Arsenal a arpenté ce territoire XXL, depuis le boulevard de la Chapelle jusqu’à la rue du Landy, la mairie d’Aubervilliers, entre le réseau ferré du Nord et l’axe Flandres - Jean Jaurès, et recueilli la parole des habitants de ces quartiers en transformation.

Chaque témoignage donne vie à un patrimoine sensible. Chaque rencontre est l’occasion d’engager un dialogue collectif avec le futur, de la ville vécue à la ville projetée, de la ville intime au territoire partagé, de la ville existante à la ville de demain.

L’exposition invite à découvrir ainsi ce qui est là, ceux qui y vivent, échangent avec ce qui est en devenir : réalités construites et projets ambitieux, mobilité pratiquée et transports de demain, ... plus de 90 projets architecturaux et urbains, récemment réalisés ou en cours, sont ainsi détaillés et présentés : reconversion de sites industriels, constructions d’équipements public, de bureaux et de logements, aménagement de place et création de jardins, mise en œuvre d’infrastructures de transport, ...

Etude urbaine sensible

La ville abordée comme des moments d’interaction entre des territoires et des gens.
Décrire un périmètre en pleine transformation,commencer par aller à la rencontre des habitants,leur poser la question des territoires et des bâtis, ceux qui comptent pour eux, ceux qui les concernent.
En déduire des cartes, leurs cartes.

Cette étude raconte des histoires.
Dix mois de recherches, de rencontres(appeler, prendre rendez-vous, serrer des mains,
écouter, dans un jardin, sur un canapé dans un salon, un local d’association, aller voir, un square caché derrière une barre d’immeuble, un chemin le long du périphérique, la vue depuis un 19ème étage).
S’il est facile de se croiser, se rencontrer prend du temps. Il faut souvent recommencer, ça crée des liens, ça compromet, souvent c’est compliqué,
parfois ça marche.
Les cartes sont faites de ça, de tentatives de rencontres, de gens qui parlent, qui racontent les territoires qui les concernent, les lieux devenus particuliers
parce qu’ils y ont accroché leur histoire.

Le contexte est toujours le même. Les urbanistes construisent des versions de la ville de demain et au rythme de ces transformations, dont certaines ne sont pas encore commencées et d’autres déjà terminées. Ces gens vivent, au milieu,
entre ce qui a pu exister et ce qui existe aujourd’hui,transformé ou non, des passés qui persistent, sortes de fantômes urbains, des lieux complètement reconstruits qui sont encore nommés «le terrain vague». Ils cherchent dans le Macdo de l’avenue de
Flandres la langueur de l’ancienne cafétéria Casino où les personnes âgées venaient sociabiliser, où les Chinois venaient jouer au mahjong.

Personne ne passe à côté des mutations urbaines,personne n’y est insensible. Souvent les habitants s’en emparent, au moins en partie, quand cette partie a un rapport avec leur histoire. Ils ont des idées d’à quoi la ville peut ressembler, créent
des manières de la vivre, d’autres centralités,d’autres dénominations.

Les gens sont la richesse des lieux. La diversité,les origines, les couleurs, les liens. La notion d’appartenance est très forte et il n’est pas question
de partir : «Pourquoi aller ailleurs quand tu te sens bien là ?» résume Bakary Sakho, animateur au Collège Méliès de Riquet.
Les gens sont la richesse des lieux et c’est de là qu’a surgi cette envie de montrer qui ils sont— une caméra ne met pas à l’aise mais tant pis.
Vingt-quatre portraits de gens à travers la manière de vivre leur quartier, ou vingt-quatre portraits de territoires à travers la manière dont les habitants les
vivent.

Voilà, donc les lieux se transforment et ces transformations interagissent avec la vie et les gens,avec leurs histoires déjà là, avant le début, et tout
cela, cette âme, ces lapsus, colonisent les mutations urbaines, les hantent. Aujourd’hui — mai 2010—, voici un état des lieux, aussi subjectif et humain
que peut être une série de rencontres, un momentde l’interaction entre les enjeux humains / urbains,peut-être à intégrer à la dialectique du territoire à
venir, même s’il est trop tard pour parler de
demain.

ETUDE MENÉE PAR THIERR Y PAYET
JUIN 2009 - MAI 2010
4

mercredi 9 juin 2010

>DOC : De la sauvegarde du patrimoine culturel de l'immatériel

http://www.altritaliani.net/spip.php?article140

De la sauvegarde du patrimoine culturel de l’immatériel - Convention UNESCO

par Morena Campani

giovedì 4 giugno 2009

La tradition représente nos racines, notre mémoire ; elle a été transmise à travers la culture orale, pendant des siècles. La mémoire et la culture de l’oralité sont un patrimoine universel à préserver et à valoriser, a reconnu l’UNESCO dans sa Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée le 17 octobre 2003.

En l’absence d’un cadre de protection et de valorisation, le patrimoine culturel est rendu très vulnérable non seulement par les situations de catastrophes imminentes mais aussi par d’autres facteurs extérieurs qui contribuent à la disparition des traditions et des pratiques culturelles tels que l’accroissement de la population, l’urbanisation, la pauvreté et les projets de développement. Depuis six ans, l’Unesco a reconnu l’importance de sauvegarder et de transmettre l’immense Patrimoine Immatériel qui révèle le caractère unique et original de chaque groupe social (Convention adoptée le 17 octobre 2003)


Architecte de formation, MORENA CAMPANI consacre ses premières années professionnelles à concevoir des espaces à vivre, en mêlant diverses approches et techniques de l’habitat. A travers différents événements culturels nationaux ou internationaux (installations, performances théâtrales, ateliers pédagogiques, publications etc), elle poursuit sa recherche sur l’espace et les arts qui collaborent à l’harmonie de cet espace. Ainsi, l’événement « Mettere a nudo », qu’elle réalise avec le chef d’orchestre Riccardo Muti et le Musée de Ravenne autour de l’oeuvre de Shakespeare. Installée depuis 2003 à Paris, elle crée une agence culturelle favorisant les échanges entre créateurs italiens et européens.
Consultante à la cinémathèque française sur le cinéma d’avant-garde italien, elle coécrit des scénarios de courts-métrages et des documentaires liés à l’histoire culturelle, sociale et politique de son pays d’origine. Avec le "Voyage en Italie" , un spectacle autour des valeurs et l’identité du peuple italien à travers ses principaux idiomes : le chant, la danse et le récit, elle prolonge son travail de scénographe vers celui de metteur en scène qu’elle affirme avec le “Voyage Méditerranée”, interprété par la Compagnie de Dario Fo.
Toujours à la recherche d’expressions complémentaires abordant la question de la mémoire, des valeurs, de l’espace et du temps pour créer du futur, elle écrit le livret d’un opéra contemporain sur les Muses, filles de Mnemosyne, déesse de la transmission, avec la complicité du compositeur Philippe Eidel connu pour ses Mama’s et la musique du Mahabarata mis en scène par Peter Brook. Dès 2000, elle s’intéresse aux nouvelles technologie de la communication et monte un projet de eLearning, fait par et pour les enfants autour des “protagonistes de l’histoire” qui sera soutenu l’Union Européenne. Cette obsession du partage des savoirs par la circulation des personnes et de l’information, la conduit à rencontrer Martina A. Catella, musicienne, auteur, ethnomusicologue, spécialiste des questions relatives à l’identité vocale individuelle et collective des cultures de l’oralité, et à s’associer à son projet intitulé “ma voix, dans le chant du voisin” pour découvrir sa voix et le monde par le chant, sur des supports traditionnels et virtuels.

mardi 8 juin 2010

CR07 07/06 PLAN DE PRÉSENTATION

DOC 1PLAN DE PRÉSENTATION pour la Validation du projet
Doc 2- GRILLE DE DONNÉES FACTUELLES/ DOCUMENTAIRES / OBSERVATION



DOC 1PLAN DE PRÉSENTATION

- OBJECTIFS

1 - la genèse du projet et son contexte
2 - le projet
3 - les actions et les moyens



Doc 2- GRILLE DE DONNÉES FACTUELLES/ DOCUMENTAIRES / OBSERVATION

- Données du territoire (services publics, infrastructure, lieux de culte, politique de la ville; ZEP...
- Données de la population
- Tissu culturel
- Dispositifs et tissu réseau du travail social
- Vie sociale et tissu associatif
- Vie économique et sociale


A partir des données faire ressortir
-----> les forces et opportunités
-----> les faiblesses, blocages (perçus sur le terrain) au regard de l'obtention des informations et du croisement avec les observations

Afin de faire
-----> des préconisations, propositions, hypothèses d'action répondant aux manques

CR07 07/06 SOCLE et MiSE EN OEUVRE

I- SOCLE DU PROJET


Valeurs / Philosophie d'action

---> Finalité du projet, idéal / concept que l'on veut atteindre et/ou défendre...

Ethique / Principes d'action

---> Définition du concept, de l'idéal : que veut-on défendre à travers celui-ci? Sur quels principes seront menées les actions?


Missions / Objectifs généraux

---> Déclinaison plus concrète de l'idéal / de la finalité du projet. Quels objectifs poursuit-on pour défendre / atteindre l'idéal / la valeur définie en amont ? Les objectifs s'organisent et se hiérarchisent par rapport au contexte territorial, politique...
Pour chaque valeur définie, il y a UN ou PLUSIEURS objectif(s)



II-MISE EN ŒUVRE DU PROJET
(selon les cas, les moyens peuvent être définis avant les actions, en lien direct avec les objectifs posés en amont)


Actions
---> Que va-t-on proposer concrètement sur le terrain : quelles sont les actions à mener pour atteindre les objectifs préalablement définis?
Les actions peuvent être redéfinies d'une année à l'autre, contrairement au « socle du projet »
Pour chaque objectif poursuivis, il y a UNE ou PLUSIEURS action(s)

Moyens (humains, financiers, matériaux...)
---> Quels sont les moyens humains, financiers, matériaux,... nécessaires à la mise en oeuvre des actions?
Les moyens peuvent être redéfinies d'une année à l'autre, contrairement au « socle du projet »
Les moyens nécessaires doivent être définis pour chacune des actions proposées (ou, dans certains cas, pour chaque objectif défini en amont)

lundi 7 juin 2010

publication des photos du terrain

je trouve que le blog s'enrichit
mais peut etre pas assez de commentaires?
de mon cote j'ai fait parvenir à Virginie des photos du terrain
bon courage à tous pour cette semaine
monia